Description
Foie de lotte (110 g)
Kerbriant
La baudroie, appelée selon les ports diable de mer, crapaud de mer, autrefois souris de mer (à la voir, on se demande vraiment pourquoi) et parfois même « l’horrible », est appelée « lotte » sous la forme de sa queue vendue séparée de sa tête. Cette dernière est utilisée pour des soupes, mais ce poisson aussi disgracieux que délectable contient un autre trésor : son foie. Encore trop peu connu des gourmands français, le foie de lotte est est une véritable friandise de la mer. Les Japonais ne s’y sont jamais trompés, qui le font étuver au saké et le servent souvent comme entrée d’un repas de sushis. Des grands chefs de cuisine marine tels que Jacques Le Divellec l’ont préparé en terrine, comme du foie gras, et il faut avouer que le foie de lotte préparé ainsi n’a pas à rougir devant un bon foie de canard ou d’oie.
Kerbriant a traité ce fin morceau avec tous les égards dus à son rang, c’est-à-dire avec simplicité : juste le foie, un peu de sel, une verrine, et c’est tout. La texture évoque effectivement le foie gras en plus moelleux, en beaucoup moins gras et, évidemment, en plus iodé. Le goût est d’une délicatesse et d’une finesse inégalées. La stérilisation en verrine convient très bien à ce produit rare.
Conseil de consommation : ouvrez, mangez, c’est tout ! C’est tellement bon que ça se passe de commentaire. Pain grillé, une pincée de fleur de sel, un filet de citron, rien d’autre n’est nécessaire. Une petite suggestion de la maison Kerbriant tout de même : dégustez ce foie de lotte sur des lamelles de pomme acidulée, avec un bon coup de cidre (le cidre, c’est nous qui le suggérons).
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