On l’appelle « Le Sarthois », et son entreprise est connue dans la région comme « la boucherie du Sarthois ». Didier Damiet a embrassé la boucherie et la charcuterie comme on entre en chevalerie. Pour lui, chercher les meilleures matières premières auprès des éleveurs les plus respectueux de la nature n’est pas seulement une question de vertu ou de conformité à un principe, c’est aussi une façon de favoriser le goût, de le ciseler, de lui donner toutes ses chances. Le résultat en témoigne : des charcuteries, des viandes dont on se lèche les doigts. Un des secrets de cette réussite, c’est que Didier est aussi très gourmand. « Originalité, authenticité et terroir » : Didier affiche à l’entrée de sa boutique ces valeurs qui lui sont chères. Son activité repose sur deux piliers : un scrupuleux contrôle des fournisseurs et la qualité des préparations maison.
Pour lui, c’est naturel ou rien. Il ne fait aucun compromis sur l’origine et la qualité des produits qu’il utilise et transforme. Didier travaille avec deux éleveurs de cochons bio à trente kilomètres de son atelier-boutique. Il réalise ses charcuteries — saucisses, boudins, terrines, rillettes, jambons… — à base d’ingrédients bio et de premier choix, qu’il s’agisse des viandes elles-mêmes ou des assaisonnements : épices bio, vins bio et naturels. Son jambon blanc, fabriqué sans sel nitrité, est un classique, ainsi que son boudin noir à la texture crémeuse peu commune. Régulièrement, depuis des années, Didier décroche à chaque édition le championnat d’Europe de la meilleure saucisse créative. Autres best-sellers : saucisse de veau à la julienne de légumes, terrine de foie au porto et à l’armagnac, rillettes de bœuf au muscadet… Autant de délices de sa main qui font que les médailles et les distinctions pleuvent sur sa maison.
Son activité de boucher relève aussi d’un soin scrupuleux des sources, car il ne recourt qu’à des éleveurs bio consacrés au respect du bien-être animal. C’est vrai pour le porc, pour le veau, pour l’agneau et pour le bœuf, notamment deux races bovines élevées dans la région : le wagyu français (tendre et persillé juste ce qu’il faut) et la race nantaise élevée par Laurent Chalet, un surprenant goût de bœuf à l’ancienne.
Nous aimons beaucoup Didier Damiet à Culinaries, et nous entretenons une collaboration fidèle et sincère. Nous avons donc une belle gamme de ses produits, dont la disponibilité est souvent saisonnière : vérifiez régulièrement leur présence.
