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Ferme du Vieux Poirier

La Ferme du Vieux-Poirier, en Bas-Rhin, produit d’excellentes charcuteries alsaciennes à base de porc bio élevé sur place. Fraîche, fumée ou juste salée, toute la panoplie traditionnelle de la choucroute est réunie, ainsi que des saucissons fumés et du jambon cru.
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Non loin du parc national des Vosges du Nord, Lauriane et Charles Durant pratiquent une agriculture respectueuse de l’écosystème, associant maraîchage et élevage. Leurs produits charcutiers expriment le meilleur de l’Alsace.
La petite ferme du Vieux Poirier accumule les distinctions : labels bio, membre du Collège culinaire de France en tant que producteur-artisan de qualité, lauréate Fermes d’Avenir en 2015, Arbres d’Avenir en 2016. Mais quels sont les objectifs de Lauriane et Charles ? Laissons-leur la parole : « Mettre en place une autre forme d’agriculture, capable d’être rentable, créatrice d’emploi, de lien social, respectueuse des animaux, de l’humain et de la nature… Et démontrer qu’il est tout à fait possible, sur une petite surface, de répondre aux besoins alimentaires de nombreuses familles. Ce genre de projet intègre bien le maraîchage mais trop peu l’élevage ». Voilà pourquoi ils ont choisi, en plus de la permaculture, l’agroforesterie et la polyculture. Quand Lauriane et Charles se rencontrent en 2004, ils rêvent déjà d’agriculture paysanne bio. En 2012, ils réalisent ce rêve en achetant leur microferme agroécologique et permacole. Pour eux, c’est l’agriculture de demain, et ils ont à cœur de former une nouvelle génération de paysans et de partager leur expérience. Leurs porcs sont élevés en plein air, soignés le cas échéant aux médecines douces, nourris en mode bio et local. Quand il fait froid, ils se réfugient dans la paille de leur abri. Dehors, quand le soleil tape, ils sont à l’ombre : mille arbres et arbustes ont été plantés pour réaliser un parcours agroforestier qui, à terme, fournira des fruits bio (pommes et poires à chair rouge de variété ancienne, kakis, poires nashi…). Les fruits tombés au sol nourriront les cochons et les plus beaux seront sélectionnés pour la vente. À terme, un biotope s’installera. Lauriane et Charles comptent aussi creuser quatre étangs afin d’y élever des écrevisses pattes-rouges. Pour l’instant, ils se concentrent sur leur production charcutière de type traditionnel alsacien — saucisses de Strasbourg, kassler, filet fumé, saucisses à croquer, saucissons à la bière : on est bien content de retrouver ces vieux classiques en mode bio, et même d’en garnir sa choucroute.
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