Dans la belle région italienne des Abruzzes, Paolo Rossi exploite la ferme familiale où il se consacre, entre autres, à une merveilleuse huile d’olive et à toute une gamme de piments aux saveurs variées.
La culture agraire des Abruzzes remonte à des millénaires. C’est là, en 2009 que Paolo Rossi a repris l’exploitation agricole familiale de seize hectares que, cinquante ans auparavant, son grand-père Attilio avait fait fructifier. En dialecte local, son surnom était Lu’ Cavalire, le titre honorifique de cavaliere lui ayant été attribué par le président de la République italienne pour la qualité de ses produits.
Paolo exploite sa ferme en agriculture biologique, décision qu’il explique par son amour de la nature et de la terre. Il consacre un soin particulier aux fruits et aux légumes anciens : sorbes, dont il cultive plusieurs variétés, fraises, pommes, poires, coings, grenades, pois chiches, lentilles… Des cultures anciennes, rustiques, typiquement méditerranéennes. Sur son site Internet, une phrase de Cicéron résume son engagement : « De tout ce que l’homme peut entreprendre et rechercher, rien au monde n’est plus utile, plus doux et plus digne de lui que l’agriculture. » On pourrait aussi évoquer Virgile et ses Géorgiques.
Au sein de cette polyculture, deux produits phares figurent à son catalogue : l’huile d’olive bio, produite sur dix hectares, et les piments. Paolo se passionne pour ce légume-aromate du Nouveau Monde acclimaté depuis longtemps par les Abruzzes, où il a pris le nom local lu sajettine. Sous cette marque, Paolo produit et vend plus d’une vingtaine de piments locaux et du monde entier, séchés et préparés avec une remarquable science du dosage : leur saveur est mise en valeur et leur puissance est atténuée, ce qui les rend accessibles à tous les palais. Un système de pictogrammes sert à différencier les piments doux (1 étoile, poce coche en dialecte des Abruzzes), moyennement forts (2 étoiles, coce), très piquants (3 étoiles, coce assi), et incendiaires (4 étoiles, ‘ngul se coce).
Tous ces produits témoignent d’un soin scrupuleux de culture et de préparation ; ils semblent avoir gardé dans leurs arômes la lumière et la beauté des paysages des Abruzzes : c’est certainement ainsi que se manifeste l’amour de Paolo pour la terre mère.
