Description
Chapon noir d’Astarac Bigorre plumé à sec effilé (3 kg)
Deux cents jours minimums avant abattage : ce chapon n’a eu que des pensées pures pendant sa relativement longue existence, au cours de laquelle il s’est fait une chair grasse, goûteuse et ferme. Selon l’usage traditionnel gascon, le chapon est plumé à sec — ce qui préserve l’intégrité de la peau et facilite la conservation — et emmailloté dans un linge bleu de Lectoure qui permet à la graisse d’imprégner la chair et facilite le transport de la volaille (à partir de la date d’abattage, ce chapon peut être affiné jusqu’à quatre semaines au réfrigérateur, non démailloté).
Accords mets et vins : Ce produit s’accompagne merveilleusement bien avec les vins suivants :
Pour en savoir plus
Vous connaissez déjà la poule gasconne, la volaille noire d’Astarac-Bigorre, dénomination commerciale sous laquelle est élevée cette race ancienne : elle n’est autre que la bonne vieille poule au pot d’Henri IV, une digne représentante de la vieille souche de poule gauloise que l’on connaît aussi à travers la poule de Bresse (gauloise blanche). Le roi connaissait la chanson : il avait vu gambader nombre de volailles noires dans les cours de ferme de sa jeunesse béarnaise et en avait aussi dégusté pas mal, rôties ou poules au pot. C’est en effet une des meilleures volailles de France, et pourtant les belles volailles ne manquent pas dans notre pays. Comme toutes les races patrimoniales et traditionnelles à croissance lente (mais à chair délicieuse), elle faillit disparaître dans les années 50-60 au profit de races plus productives. Par la suite, des éleveurs se sont mobilisés pour sauver la poule gasconne, qui figure désormais dans la liste des Sentinelles Slow Food. Une association est créée en 2003 pour préserver la race par la commercialisation. C’est cette même association qui crée en 2015 le label de la Noire d’Astarac-Bigorre. Une trentaine d’éleveurs avicoles, respectant un cahier des charges strict (petits poulaillers, parcours herbeux, nourriture aux céréales et aux déchets végétaux, abattage à 150 jours au minimum), produisent dans tout le Sud-Ouest ces volailles fines et savoureuses, au goût de poulet d’antan, excellentes quelle que soit la recette.
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